Les trois petits cochons

La boîte (source trictrac.net)

 

Auteur : Laurent Pouchain

Editeur : Purple Brain Creations

Nombre de joueurs : 2 à 5

Age indiqué : 6 ans

Joué chez  nous à partir de : 4.5 ans

Les trois petits cochons est le premier jeu d’une série d’objets ludiques inspirés de contes a être sorti chez Purple Brain en 2013. Depuis 6 autres jeux avec le même principe ont été édités.

Le jeu reprend l’histoire du fameux conte en demandant aux joueurs de fabriquer des maisonnettes en paille, bois ou brique : mais attention, le souffle du loup n’est jamais loin!

Matériel:

• 36 tuiles « maison »
• 5 dés spéciaux
• 1 roue du souffle
• 6 cartes récompense pour la variante

Fonctionnement

Lorsque vient son tour, le joueur doit lancer les 5 dés et tenter de construire une partie de maison, si possible avec le matériaux le plus solide possible.

Il est possible de construire des portes, des fenêtres et des toits. Pour construire un élément en paille il faut 2 dés identiques, pour un élément en bois 3 et pour un élément en brique 4. Donc pour construire une fenêtre en bois par exemple il faut obtenir 3 faces fenêtres.

Le joueur dispose de trois lancés au maximum et peut, pour le 2ème et le 3ème choisir quels dés ils veut relancés et quels dés il désire garder. Les dés noirs (3) comportent un face loup. Si le joueur, au cours de son tour, obtient deux loups il ne peut alors pas construire d’élément mais doit souffler sur une maison. Il choisit alors la maison d’un adversaire et fait tourner la roue du souffle. Si la flèche désigne la paille, tous les éléments en paille de la maison désignées sont retirés du jeu. Le principe est le même pour les éléments en bois respectivement en brique à la différence que la paille apparaît 3x sur la roue, le bois 2x et la brique 1x. Une maison en brique est donc plus difficile à construire mais bien plus solide. Un joueur peut construire plusieurs maisons en respectant certaines règles de construction : un toit ne peut être posé seul et termine toujours la construction maison (une maison avec un toit ne pourra plus être agrandie). Une maison peut avoir plusieurs fenêtre mais une seule porte, le tout dans des matériaux qui peuvent être différents!

Le jeu se termine lorsque plusieurs piles d’éléments sont vides (le nombre dépendant du nombre de joueur). On compte alors le nombre de cochons sur les maisons (2 pour un élément en paille, 3 pour un élément en bois et 4 pour un élément brique), on additionne avec le nombre de maisons et le nombres de « pots de fleurs » présents sur les tuiles.

Bien entendu, celui qui a le plus de points l’emporte!

Notre avis

Ce jeu remporte un franc succès dans notre maison. Il est simple et bien adapté pour les petits mais les grands y prennent aussi clairement du plaisir. Bien sûr le hasard est bien présent mais le jeu est agréable.

Ma fille (presque 5 ans) adore souffler sur les maisons des ses adversaires, tellement que parfois elle cherche à avoir deux loups pour le faire! Elle a compris sans problèmes les règles du jeu, il faut juste pour le moment parfois lui rappeler qu’elle ne peut pas commencer une maison par toit par exemple.

Le thème des trois petits cochons est bien rendu avec la construction de maisons et leur destruction par le loup. Une maison toute en paille ne fera en général pas long feu (j’en ai fait l’expérience :)) tandis qu’une maison en brique subira probablement moins les attaques du loup.

Une variante, à laquelle nous n’avons pas encore joué,  propose d’ajouter des récompenses en cours ou en fin de partie afin d’ajouter des points de victoire supplémentaires et peut-être un peu de piment au jeu.

Dans la boite se trouve également l’histoire des trois petits cochons illustrée.

Pour conclure je dirais que ce jeu sorti en 2013 est excellent pour nos petites têtes blondes. Il est à mon avis accessible dès 4-5 ans malgré les 6 ans noté sur la boite.

L’âge de Pierre Junior

La boîte (source trictrac.net)

 

Auteur : Marco Teubner

Editeur : Filosofia

Nombre de joueurs : 2 à 4

Age indiqué : 5 ans

Joué chez  nous à partir de : 4.5 ans

L’âge de Pierre est un grand classique des jeux de gestion sorti en 2008. En 2016 celui-ci a été adapté pour les enfants, pour le plus grand bonheur des parents joueurs!

L’auteur Marco Teubner nous ayant habitué à d’excellents jeux (Mon premier Carcassonne ou Rick le Géant), nous espérons retrouver l’essence de l’âge de Pierre dans cette version junior.

Matériel

• 4 meeple
• 4 paravents
• 4 ressources de chaque type (amphore, ivoire, pointe de flèche, poisson, baies)
• 2 chiens
• 16 huttes
• 14 jetons forêt
• 1 plateau de jeu

Fonctionnement

Le but du jeu être d’être le premier joueur à construire 3 huttes. Afin d’en construire une il faut récolter les bonnes ressources (chaque hutte demande deux ou trois ressources) et se déplacer jusque sur l’emplacement correspondant au village sur le plateau.

Les déplacements s’effectuent à l’aide des jetons forêts qui sont, au début de la partie, placés de façon aléatoire autour du plateau. 6 jetons permettent de se déplacer de 1 à 6 cases (dans le sens indiqué par des flèches sur le plateau), 5 permettent de récupérer directement les ressources (1 par type), 1 permet d’aller faire des échanges au marché, 1 permet de récupérer un chien (joker) et le dernier est le village.

A son tour de jeu le joueur doit retourner un jeton forêt face visible et effectuer l’action. S’il retourne le village il peut acheter une hutte s’il en a les moyens et il doit ensuite retourner tous les jetons face cachée. Il doit ensuite échanger 2 jetons.

Dès qu’un joueur a construit sa troisième hutte il est déclaré vainqueur et le jeu est terminé!

Notre avis

Nous avons adoré ce jeu! Il permet à mon avis de faire découvrir les premières sensations d’un jeu de gestion aux petits. Il faut non seulement bien gérer ce que l’on a dans son stock (caché sous son paravent) afin de récupérer les ressources nécessaires à la construction des huttes mais également se souvenir où sont les jetons forêts dont on a besoin. Et c’est là où à mon avis le jeu  est vraiment réussi, c’est qu’il permet d’allier la découverte d’un mécanisme d’un jeu « de grand » avec le concept de memory où les enfants excellent généralement.

Dans un premier temps, il parait simple de se souvenir où se trouvent quelles ressources ou emplacement mais au final on s’embrouille assez vite et on essaye surtout de se souvenir où se trouve le village qui est indispensable si l’on veut construire.

Après 1-2 parties découvertes où il a été nécessaire de guider notre puce de 4.5 ans elle est maintenant capable de jouer en autonomie et plutôt efficacement puisqu’il lui arrive régulièrement de gagner. La partie de hasard est bien dosée et le jeu est vraiment très agréable à découvrir, même pour les adultes.

Pour une fois l’âge conseillé sur la boîte nous parait bien adapté, je pense qu’en dessous de 4.5 – 5 ans celui-ci est un peu difficile à prendre en main.

Bref, encore un très bon jeu et nous sommes ravis de pouvoir jouer à des jeux de plus en plus élaborés avec minimsellle!

Le jeu a fait l’objet d’une présentation en vidéo sur le site de TricTrac, c’est plutôt rare pour un jeu dédié aux enfants alors autant en profiter 🙂

 

 

Vamos a la playa

Auteur : Antoine Rabreau

Editeur : Djeco

Age indiqué : 6 ans

Joué chez  nous à partir de : 4 ans

Après l’excellent « Croassimo« , voici le nouveau jeu de M. Rabreau : « Vamos a la playa ». 

A la plage, un concours de château de sable est organisé. Qui sera le premier joueur à construire son château en évitant les ballons, coups de vents et autres bébés envoyés par ses adversaire? Quel château sera le plus décoré? 

Très thématisé et possédant un bien joli matériel, ce petit jeu de stratégie a tout de suite séduit notre petite puce de 4 ans qui a vite compris que si l’on veut gagner ici, il faut attaquer ses camarades de jeu 🙂

Matériel

• 4 bases de château
• 32 pièces de château en plastique (4 couleurs)
• 72 cartes

Fonctionnement

Le but de ce jeu est d’être le premier joueur à avoir construit son château ou à avoir le château le plus décoré lorsque la dernière vague du jeu vient balayer la plage.

Chacun son tour, les bâtisseurs doivent choisir une carte parmi trois tirées au hasard. Les cartes sont de plusieurs types:

• Construction : permettent la construction d’une ou plusieurs pièce de son château
• Attaque : permettent de détruire une partie du château d’un / des adversaires
• Défense : permettent de se prémunir de certaines attaques
• Décoration : permettent d’embellir son château et détermine quel château est attaqué lors de l’arrivée d’une vague

Chacun de ces types est composé de 2-3 cartes différentes, comme l’attaque du ballon ou du bébé.

Régulièrement, une carte vague apparaît et le château le moins décoré est abîmé par celle-ci. Si aucun château n’est terminé avant l’arrivée de la quatrième vague, c’est le petit bâtisseur possédant le plus beau château qui gagne la partie.

Notre avis

Nous avons découvert Vamos a la Playa sur le stand Djeco du Festival de Cannes et il nous a immédiatement séduit. Les règles sont simples et accessibles pour les petits (à notre avis dès 4 ans) qui retiennent bien vite les effets des cartes. La thématisation est bien rendue ce qui permet de se projeter rapidement dans le jeu. Par exemple, la défense du « grand frère » qui attrape les ballons et qui du coup protège le château est très drôle.

Le hasard est bien entendu présent mais le jeu nécessite tout de même de faire des « petits » choix stratégiques : est-ce que je prend la carte de construction ou celle de défense? Chez quel joueur est-ce que je vole une décoration?

Nous trouvons également qu’il permet à nos chères têtes blondes d’apprendre l’interaction, et que, dans certains jeux, les adversaires peuvent « détruire » une partie de ce que nous construisons. Bien entendu il faut également apprendre l’inverse c’est à dire « attaquer » ses camarades mais cet apprentissage est généralement plus évident :).

Ce n’est ici pas bien méchant car il est toujours possible de reconstruire après, mais ce mécanisme n’est pas très souvent présent dans les jeux pour les petits et je trouve qu’il est ici bien introduit.

Seul petit bémol, malgré la très jolie qualité du matériel, des pièces en bois auraient été agréables à manipuler.

C’est une encore une jolie découverte et nous prenons également du plaisir à y jouer en tant qu’adulte!

 

Festival international des jeux de Cannes – Edition 2016!

Coucou!

Aujourd’hui encore un petit article sur le festival des Jeux de Cannes qui fêtait cette année sa 30ème édition.

 

L’affiche du festival pour ses 30 ans

 

C’est maintenant devenu un rituel, chaque fin d’hiver nous nous rendons sur la croisette pour tester les nouveautés pour les adultes et les enfants.

L’As d’or du meilleur jeu pour enfant a été attribué à Maître Renard, un jeu de rapidité et de reconnaissance tactile. Minimselle étant trop petite pour y jouer je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de le tester.

Nous avons passé un certain temps sur le stand de Djeco à tester quelques jeux dont je donnerai mon avis dans un billet dédié : Big pirate, Tortuboom, Flora Color,  Vamos a la playa. Finalement nous avons jeté notre dévolu sur « Vamos à la playa » qui est devenu le nouveau jeu préféré de ma mini puce.

Chez Iello, dans les jeux pour adultes, nous apprécions tout particulièrement leur gamme « mini games ». Ce sont souvent des jeux courts et très « fun » (Welcome to the Dungeon, Kabuki et le tout récent Candy Chaser).

Une des nouveauté présentée sur le salon, bien qu’indiqué à 8 ans sur la boite, nous a semblé adaptée pour les petits : Tout là haut. Dans ce jeu il faut construire la plus belle cabane dans les arbres (ou en tout cas là plus optimisée :)). Nous l’avons donc acheté et allons le tester prochainement avec Minimselle (4 ans).  Je ne manquerai pas de vous tenir au courant de cet essai 🙂

Aux éditions Volumiques nous avons découvert un « objet ludique » intéressant. Il s’agit d’un livre racontant une histoire pour les petits dans lequel se trouve une figurine en carton, jusque là, tout est standard. Là ou cela devient intéressant c’est que cette figurine peut être utilisée sur une application pour tablette afin de prolonger l’expérience. L’enfant doit diriger le ballon, le fusée ou la soucoupe volante en fonction de la version du livre sur des paysages  et interagir avec ceux-ci. Minimselle a choisi la fusée et là encore je me ferai un plaisir d’en parler plus longuement lorsque nous y aurons joué à la maison.

Durant ce week-end, nous avons également passé du temps avec Mysnakelady et Mylittlesnake1, ce qui était très agréable :). Les filles ont jouées ensemble à plusieurs jeux (Animalia, Vamos a la Playa) mais nous nous rendons compte qu’avec 1.5 ans d’écart il n’est pas si facile de trouver des jeux qui soient adaptés pour les deux. Le stand Playmobil du festival a lui, par contre, convenu à toutes les deux 🙂

 

Mselle

 

 

Coloretto

Auteur : Michael Schacht

Editeur : Abacusspiele, Rio Grande Games et Oya (les photos montrent ici la version éditée par Abacusspiele, qui commence à dater…)

Age indiqué sur la boîte : 8 ans et plus

Joué chez nous à partir de : 5 ans

Coloretto est le « frère aîné » du jeu Zooloretto, Spiel des Jahres en 2007. Les deux jeux sont basés sur le même mécanisme, mais Coloretto est plus simple et plus court. Il est donc plus vite expliqué et plus accessible au premier abord. Par ailleurs, il comporte beaucoup moins de matériel, ce qui en fait un jeu très pratique à emporter partout.

En ce moment, Coloretto est l’un des jeux que Mylittlesnake1 (5 ans 1/2), réclame le plus souvent. Nous y jouons très souvent dans sa version à 2 joueurs, à la maison, en vacances ou dans le train.

Matériel

Un jeu de cartes comprenant (de dr. à g.) : des caméléons de 7 couleurs différentes, des caméléons joker, des cartes bonus « + 2 points », des aides de jeu pour compter les points, des lampes sous lesquelles placer les caméléons et une carte annonçant la fin de partie.

Principe

Chaque joueur collectionne des caméléons. Le but est d’avoir de grandes séries de caméléons de même couleur, sachant que posséder entre 1 et 3 séries rapporte des points positifs (plus on a de caméléons dans ces séries, plus on marque de points) mais qu’au-delà de trois séries, les séries excédentaires enlèvent des points (plus on a de caméléons dans ces séries, plus on perd de points). Il faut donc faire bien attention à ne pas se retrouver avec trop de couleurs différentes au bout du compte.

Au début du jeu, chaque joueur possède un ou deux caméléons (selon le nombre de joueurs). Toutes les autres cartes sont mélangées en une pioche, à l’exception des lampes. Celles-ci sont placées au centre de la table : elles serviront à accueillir des cartes qui pourront ensuite être ramassées par les joueurs.

A son tour de jeu, soit on pioche une carte pour la placer sous une lampe où il reste encore de la place (à deux joueurs, on joue avec une lampe qui peut accueillir 1 carte, une lampe qui peut accueillir 2 cartes et une lampe qui peut accueillir 3 cartes), soit on ramasse la ou les cartes qui se trouvent sous une des lampes et on les ajoute à sa collection.On peut se servir même si la lampe chapeaute moins de cartes que le maximum autorisé.

Exemple de « remplissage » des lampes à 2 joueurs (nous avons perdu une lampe – en haut à gauche – et la remplaçons donc par une carte aide de jeu)

Une fois que l’on a pris les cartes d’une lampe, la lampe en question est « hors jeu » (et le joueur qui l’a prise avec) jusqu’à ce que tous les autres joueurs aient pris ce qu’il y avait sous une autre lampe. Les joueurs encore actifs peuvent continuer à piocher & poser des cartes s’il reste de la place sous les lampes restantes. Une fois que tout le monde s’est servi, on recommence une manche avec les lampes « vides », qu’on va de nouveau « remplir ».

Parmi ce que l’on peut récupérer, des caméléons de couleur, bien sûr, mais aussi des caméléons joker (qu’on placera tout à la fin dans la série de son choix) et des cartes « + 2 », qui rapportent 2 points chacune en fin de partie.

Exemple de collection (le joueur a deux séries de trop et doit donc choisir lesquelles lui vaudront des points négatifs – il choisira certainement bleu et brun vu que c’est là qu’il a le moins de caméléons).

 

Notre avis

Coloretto nous plaît beaucoup. Bien qu’étant très simple et très court, il présente un grand intérêt. Il apprend à gérer les risques, à faire des paris sur l’avenir et à deviner ce que l’autre va faire en observant le jeu. A chaque carte que l’on pioche, il faut se demander sous quelle lampe il vaut mieux la poser. Si c’est une carte que l’on ne veut pas récupérer, comment faire en sorte qu’elle ne finisse pas dans notre collection ? Et si, au contraire, elle nous intéresse, où la mettre pour avoir les meilleures chances de la récupérer ? Comment éviter que les autres joueurs puissent se constituer un lot trop intéressant ? Que fera l’adversaire si nous faisons ceci ou cela ? Faut-il prendre une lampe maintenant ou piocher encore, au risque de tomber sur une carte indésirable ? …

Pour être honnête, Mylittlesnake1, qui joue à ce jeu depuis environ six mois, n’a encore jamais gagné (elle y joue toujours contre des adultes). Toutefois, cela n’a pas l’air de la déranger puisqu’elle redemande fréquemment à y jouer. Nous la voyons progresser dans ses réflexions et constatons qu’au fil des parties, elle parvient à prendre en compte de plus en plus de composantes stratégiques. Elle remarque certainement elle-même qu’elle joue de mieux en mieux et c’est sans doute cela qui lui donne envie de rejouer.

Mylittlesnake1 aime aussi ce jeu parce qu’il permet bien évidemment de faire de nombreux « sales coups » à son adversaire. Elle trouve extrêmement drôle d’essayer de « pourrir » le jeu de l’autre.

Par contre, il lui est difficile de jouer une partie à plus de 2 joueurs. Devoir prendre en compte ce que va faire l’adversaire lui demande déjà beaucoup de réflexion et « gérer » plusieurs joueurs à la fois semble trop complexe pour qu’elle prenne du plaisir. Sur la base de cette expérience,  nous aurions donc tendance à vous recommander les parties à 2 si vous souhaitez jouer avec un petit enfant.

Une nouvelle rédactrisssse…

Bonjour à tous !

Moi, c’est Mysnakelady…

… le serpent joueur.

Il y a quelques temps, M’selle m’a gentiment proposé de contribuer à son blog, ce que j’ai accepté avec joie, car je trouve sa démarche aussi intéressante qu’utile. … Je ne suis pas sûre d’avoir souvent le temps d’écrire ici, mais lorsque je le ferai, ce sera avec bonheur !

En plus de beaucoup aimer M’selle et Mini-M’selle, moi aussi, j’aime jouer. Et moi aussi, j’ai des petits, ou plus exactement des petites. J’ai nommé Mylittlesnake1, née en juillet 2010, et Mylittlesnake 2, née en mai 2013.

Mylittlesnake1

Mylittlesnake 1 joue depuis qu’elle a un peu plus de 2 ans. En digne fille de « gros joueurs », elle aime parfois s’attaquer à des jeux « de grands », ce qui me permettra de parler ici de jeux qui ne sont pas vraiment pour les petits, mais que l’on peut faire avec eux quand même. Elle aime aussi beaucoup, tout simplement, faire des jeux « de son âge », dont je compte bien vous parler ici.

Mylittlesnake2

Mylittlesnake 2 est moins intéressée par les jeux que sa sœur ne l’était au départ, mais nous avons tout de même déjà pu faire quelques parties avec elle. J’espère avoir le temps de vous faire partager ses découvertes ludiques au fur et à mesure.

Maintenant que les présentations sont faites, il ne me reste plus qu’à remercier M’selle de m’avoir invitée ici, en espérant pouvoir écrire mon premier compte rendu bientôt !

Mysnakelady

Découvrons l’Europe

Une vieille boite…

Cet article va être un peu particulier car je jeu présenté ici n’est pas du tout un jeu récent. Ce n’est pas non plus un jeu destiné au public cible pour lequel j’écris ces articles habituellement. Mais…

J’avais envie de vous le présenter car c’est un des jeux auquel j’ai le plus joué durant mon enfance. Je l’ai acheté d’occasion il y a quelques jours et j’ai donc eu le plaisir de le faire découvrir à mon mari (et à ma fille en adaptant les règles).

But du jeu

Etre le premier joueur à ramener dans sa ville de départ 25 étoiles glanées au gré de ses voyages en Europe. C’est donc une simple course à travers une carte de l’Europe ou chaque joueur se déplace en train, avion, bateau ou bus. Certains moyens de transports sont gratuits, d’autres payants. Les destinations pouvant être rejointes sont communes et il chaque joueur possède un certain nombre de cartes « actions » permettant de bloquer l’avancement des autres joueurs.

Notre avis

Si j’enlève le côté « nostalgie » je dois bien avouer que ce n’est pas « le jeu de l’année ». Le choix des actions est simplissime (se déplacer pour rejoindre une des destinations) et les possibilités de contrer les autres joueurs peu nombreuses. Cela reste un course où le hasard est omniprésent (tirage des destinations aléatoires).

Malgré tout, j’ai énormément apprécié ce jeu enfant et, même adulte, il possède tout de même quelques qualités. Il m’a personnellement permis  d’apprendre beaucoup de choses sur les villes Européennes. En effet chaque carte de destination possède un bref texte de présentation de la ville.

Le jeu sent bon la fin des années 80, la monnaie du jeu n’est pas l’Euro mais l’Ecu, l’URSS, la RFA / RDA et la Yougoslavie sont présents sur la carte :).

Bref, un article un peu particulier pour un jeu qui n’est l’est pas moins.

 

Le cochon qui rit

Le cochon qui rit

Editeur : Dujardin

Age indiqué sur la boîte: dès 4 ans

Nous y jouons chez nous : dès 3 ans

Le cochon qui rit est un classique de jeux pour enfants. Il a été édité pour la première fois en 1932!

Il s’agit d’un jeu de pur hasard dont le but est d’être le premier à assembler son cochon.

Les premières versions étaient fabriquées en bois, maintenant le jeu est malheureusement en plastique.

Matériel 

• 4 cochons en plastique
• 8 oreilles, 4 queues, 8 yeux et 16 pattes
• 3 dés
• 1 gobelet pour lancer les dés

But du jeu

Etre le premier joueur à avoir reconstitué son cochon. A son tour de jeu il faut lancer les 3 dés. Il faut tout d’abord faire un « 6 » pour récupérer le corps du cochon. Une fois ceci effectué et lors des lancer suivants il faudra faire des « 1 » pour récupérer 1 par 1 les pattes, les yeux et les oreilles du cochon. Pour la queue il faut un double « 1 ».

Notre avis

Ma fille a reçu ce jeu « classique » pour Noël et autant le dire tout de suite, ce jeu n’est qu’un jeu de pur hasard. Il ne nécessite aucune réflexion ou ne demande aucun choix aux joueurs. On lance un dé et si l’on obtient une valeur on peut prendre un élément. C’est tout.

Malgré tout, pour le moment, ma fille (qui a presque 4 ans) apprécie beaucoup d’y jouer. Elle trouve le cochon amusant et aime bien le construire de manière différente à chaque fois (d’abord les pattes ou les oreilles ou les yeux « pour qu’il puisse bien voir »).

Le point positif à relever pour les tous petits peut-être l’amélioration de la motricité fine (il faut une certaine dextérité pour placer les éléments).

Au final, malgré son incroyable simplicité il est tout de même possible d’y trouver un certain plaisir de jeu. A réserver tout de même aux vraiment tous petits à mon avis!

 

Time’s up! Kids

La boîte de Time’s UP!

 

Editeur : Repos Production

Age conseillé : dès 4 ans

Est-ce encore nécessaire de présenter Time’s UP! ? Les versions « adultes » de ce jeux ont toutes connues un énorme succès. Pour ceux qui ne connaîtrait pas le principe il s’agit d’un jeu nécessitant de faire deviner des mots à ses coéquipiers. La subtilité est que trois manches sont jouées avec les mêmes cartes mais avec des modes de devinette différent (description libre,  un seul mot et mimes). C’est ce mode de jeux qui provoque le plus de fou-rire parmi les joueurs en général.

Cette version est donc une déclinaison pour enfant où deux principales différences ont été apportées : les cartes sont illustrées et représentent des animaux, des personnages ou des objets du quotidien, il est donc facile d’y jouer avec des petits qui ne lisent pas encore et le jeu est devenu coopératif.

Matériel 

• 220 cartes illustrées
• 1 (énorme) sablier de 10 minutes
• 1 sachet de rangement

Fonctionnement

Pour le plus petits, uniquement les adultes sont en charge de faire deviner les cartes. En 10 minutes, il s’agira de faire deviner 20 cartes aux autres joueurs, d’abord en les décrivant plus en les mimant, le tout en 10 minutes. Le jeu est gagné si toutes les cartes ont été trouvées dans les temps. Il est ensuite possible de jouer avec plusieurs temps de sablier à la suite ou laisser les enfants faire deviner des cartes.

Notre avis

Cette version pour les enfants est à notre avis très réussie. C’est un style de jeu qui n’est pas si courant dans les jeux pour les petits et il permet, à mon avis, de développer quelque peu l’imagination de nos chères têtes blondes. Il a fallu à notre puce que presque 4 ans quelques parties pour bien comprendre le principe. Au début elle avait de la peine à associer un mot à une définition. Maintenant que cela est acquis c’est un vrai plaisir d’y jouer, je crois qu’elle aime autant deviner que faire deviner, nous partageons donc les cartes. Elle commence gentiment à pouvoir aussi mimer les cartes.

Je trouve ce jeu vraiment intéressant pour développer les capacités d’abstraction des petits. Les parties sont courtes (10 minutes) et les rigolades garanties! Nous ne jouons pas forcément avec le sablier, l’intérêt de ce jeu à mon avis ne réside pas dans la compétition. Il arrive aussi parfois que les enfants ne connaissent pas tous les mots même si la plupart sont très courant et très bien illustrés.

Autre avantage les cartes peuvent-être facilement transportées et le jeu ne nécessite pas de place pour jouer, il est donc un indispensable compagnon de voyage!

Oudordodo

 

Editeur : Djeco

Age conseillé : dès 4 ans

Oudordodo est un petit jeu de chez Djeco dans la même gamme que « Bata-waf ». Dans la mécanique il fait penser à un jeu de notre enfance : Qui-est-ce?

Matériel

– 24 cartes « maisons »

– 1 carte « dodo » (et quelques unes de rechange)

– 16 jetons

Fonctionnement

Un des joueurs doit tout d’abord cacher Dodo sous une des cartes maison sans que les autres joueurs ne voient où. Ils doivent ensuite deviner où se cache Dodo en posant alternativement des questions au premier joueur. Par exemple, Dodo est-il caché sous une maison violette? En fonction de la réponse on retourne alors les cartes éliminées.

Notre Avis

« Oudordodo » est un sympathique petit jeu que j’ai acheté un peu au hasard il faut bien l’avouer! Ma fille de presque 4 ans a tout de suite adhéré au concept et aime bien jouer les deux rôles. Il lui a fallu quelques parties pour comprendre quelles étaient les questions pertinentes à poser en dehors de « est-ce que dodo est caché sous un chat? ». La taille de la boîte en fait un jeu qui peut être facilement emporté mais celui-ci nécessite un peu de place pour jouer (il faut étaler les 24 cartes sur la table).

Pour les plus petits il est possible de jouer avec moins de cartes et pour les plus grands il existe une variante marrante qui consiste à ne pas retourner les cartes lorsque l’on donne un indice ce qui complique un peu la déduction!

Je ne suis pas fan de tous les jeux de cette gamme mais je trouve celui-ci vraiment intéressant car basé sur un mécanisme de déduction qui n’est pas si courant dans les jeux pour les tous petits.